Paul Vergier est né en 1976 à Valréas. Il fréquente l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille et la Kunstgewerbeschule de Zürich. Il obtient en 2001 son Diplôme National Supérieur d’Etudes Plastiques. Il est très tôt remarqué par la Galerie Raab de Berlin avec laquelle il expose en 2003, 2004 et 2012. A Paris, Nathalie Gaillard l’accueille en 2008 et Eric Mircher en 2011. Dans son pays de Grignan, il expose à l’Espace Ducros en 2005, à la Galerie Linard du Val des Nymphes en 2006, à la Galerie Angle de St Paul-Trois-Châteaux en 2007 et à l’hôtel Burrhus de Vaison en 2008. En 2012, il s’installe à Berlin et ses dernières œuvres sont présentées au Clot des Sources de Montbrison-sur-Lez en juillet 2013.
Philippe Jaccottet évoque
avant même de le rencontrer et de rien savoir de lui, la certitude joyeuse parce que très rare, qu’on découvrait là tout bêtement dit, «un vrai peintre».
Dans la vidéo présentée ici, Paul Vergier livre … un peu de lui-même.
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Rencontre avec Paul Vergier |
Durée | 14 m 04 s |
Lieu et date | Atelier de Paul Vergier à Grignan. Juillet 2013. |
Réalisation | Bruno Autin |
Description | Claudia Vergier rappelle le parcours de Paul Vergier depuis l’Ecole des Beaux Arts de Marseille jusqu’à son atelier de Berlin. Elle parle de la poésie et de la délicatesse des peintures de Paul qui invitent à la rêverie. Elle révèle que ses deux thèmes favoris « Les labours » et « Les serres » expriment respectivement sa relation au père et à la mère. Avec sa fille, Marlène, Paul commente un labour, sa composition et la scène des oiseaux qui occupe le centre du tableau. La séquence intitulée Paranoia, est une discussion sur les formes qui apparaissent dans La grande serre au tournesol ; elle se conclut sur le romantisme lunaire de Paul. La dernière séquence est construite autour de trois rencontres, celle de la chienne truffière Pépette et d’une lampe de Charlotte Perriand, la seconde avec Courbet et Hodler, la dernière avec sa mère dans le Portrait derrière la moustiquaire. |